Céline Leroux est titulaire d'un doctorat en sciences de l'éducation. Elle s’est spécialisée dans le champ de l'éducation non formelle et informelle, de l'accompagnement et de l'insertion socioprofessionnelle des jeunes. Dotée d'une expérience de plus de dix ans dans le champ de la coopération internationale, elle pilote actuellement l’Observatoire des engagements volontaires pour France Volontaires, opérateur de référence sur le volontariat international pour le ministère des Affaires étrangères et du Développement international.
Dernières publications
LEROUX (Céline), 2015 (à paraître). Coordination du numéro : « Solidarités internationales et locales : les engagements volontaires et solidaires à l’international à la croisée des chemins », n°49, Cahiers de l’action, Injep, 80 p.
LEROUX (Céline), 2015 (à paraître). « Observer les dynamiques d’engagements volontaires à l’international : défis et enjeux », Cahiers de l’action, n°46, Injep.
LEROUX (Céline), 2015 (à paraître). « Sensibiliser aux valeurs de l’engagement solidaire à l’aide d’outils adaptés », Cahiers de l’action, n°46, Injep.
Dernières interventions en colloques ou séminaires
« La prise en compte de la situation professionnelle des jeunes pour comprendre les engagements volontaires à l’international », Colloque international « Jeunesse(s), Engagement(s), Association(s) et Participation(s) », Université Toulouse Jean Jaurès, 4 et 5 juin 2015.
« Le lien social comme valeur du travail dans les parcours de volontaires de solidarité internationale », Journée d’étude du CERLIS, Lien d’association et métamorphoses du lien social, Université Paris Descartes, Paris, 16 juin 2015.
« La formation du sujet via le volontariat solidaire à l’international : les ambivalences du dispositif », Journées d’étude du centre Marc Bloch, Les pratiques de subjectivation entre éducation et formation. Généalogie-Discours-Dispositif, Berlin, 12-13 mars 2015.
Formation
Thèse soutenue le 13 novembre 2014, mention très bien à l’unanimité du jury : Le volontariat solidaire à l’international. Une expérience formative à l’épreuve des parcours professionnels.
Membres du jury : Roger Sue (directeur), Professeur à l’Université Paris Descartes ; Philippe Carré (rapporteur), Professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre ; Jean-Louis Laville (rapporteur), Professeur au CNAM ; Bénédicte Zimmermann (Présidente), Directrice de recherche à l’EHESS ; Catherine Agulhon, Maître de conférences HDR à l’Université Paris Descartes ; Vincenzo Cicchelli, Maître de conférences HDR à l’Université Paris Descartes.
Résumé de la thèse :
Alors que le paradigme de la société de la connaissance tend à investir de plus en plus les champs politiques, économiques et sociaux, appréhender le phénomène du volontariat solidaire international sous ce prisme permet de mettre en avant les relations entre employabilité, citoyenneté et identité cognitive. En effet, le volontariat s’inscrit dans une tension entre une vision utilitariste à travers l’acquisition de compétences, une vision collective à travers sa contribution à l’intérêt général, et une conception individuelle liée à la construction identitaire. Etudier le volontariat solidaire à l’international sous l’angle de sa dimension formative et de ses potentielles répercussions dans la suite des parcours professionnels participe donc, à notre sens, d’une réflexion plus globale sur les fins et les moyens des apprentissages dans notre société. C’est à partir des parcours professionnels des anciens volontaires que nous nous sommes intéressés aux répercussions de ce type d’expériences : qu’apprend-on au cours d’expériences de volontariat solidaire à l’international ? Comment ces apprentissages influent-ils dans la suite des parcours professionnels ? Dans quelle mesure les expériences de volontariat jouent-elles un rôle dans le rapport au travail de celles et ceux qui les vivent ?