Concours, thèse et stages

Concours CNRS Soutien du Cerlis

(publié le 10 octobre 2024)

Les candidat.e.s aux concours CNRS 2024 pour les sections 36 et 40 ainsi que la CID 53  qui souhaitent solliciter le soutien du CERLIS (Centre de Recherche sur les Liens Sociaux, UMR 8070, CNRS, Université Paris Cité, Université Sorbonne Nouvelle) sont invité.e.s à adresser à Hervé Glevarec (herve.glevarec@cnrs.fr), Ana Perrin-Heredia (ana.perrin-heredia@cnrs.fr), Claire Sécail (csecail@gmail.com) et Romain Pudal (pudal.romain@gmail.com), un dossier constitué des pièces suivantes avant le lundi 25 novembre 2024 :

  • - un CV (comportant une liste des publications et des expériences universitaires) ;
  • - un résumé de la thèse et le rapport de soutenance (si vous en disposez) ;
  • - une courte lettre de motivation expliquant la manière dont le projet de recherche s'articule avec les domaines de recherche du CERLIS (cf. ci-dessous) ;
  • - votre projet de recherche en l'état, même si sa rédaction n'est pas encore achevée.

Les recherches conduites au CERLIS sont organisées autour de quatre thèmes principaux et de deux axes transversaux. S’y ajoutent les recherches du MAGE "Marché du travail et genre" (https://www.cerlis.eu/reseau-mage/) et celles du Labex ICCA (Industries culturelles et création artistique (https://www.cerlis.eu/labex-icca/ ) auquel le CERLIS participe. Les candidat.e.s devront pouvoir insérer leurs recherches dans cette structuration. Le site web du CERLIS (www.cerlis.eu) permet de connaître la composition du laboratoire et ses activités.

Domaines thématiques (et responsables) :

  • Éducation, socialisation, âges de la vie
  • Famille, individualisation, institutions
  • Travail, classes, styles de vie
  • Culture, Médias, Sociabilités

Axes transversaux :

  • Genre
  • Numérique

Les candidatures seront examinées fin novembre par les responsables des thèmes et axes transversaux ainsi que par la direction du laboratoire. Les candidatures retenues seront accompagnées et soutenues.

 

Contrat doctoral CERLIS - CNRS 2024

(publié le 7 juin 2024)

Le CNRS a accordé un Contrat doctoral au CERLIS, sur la thématique "Usages du numériques : enjeux générationnels et genrés".

Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 26 juin sur la plateforme emploi du CNRS : https://emploi.cnrs.fr/Offres/Doctorant/UMR8070-ANALEV-001/Default.aspx

Partant de l’hypothèse selon laquelle la période contemporaine serait spécifique du fait des métamorphoses liées aux boulversements technologiques liés au numérique, il nous semble opportun de mieux comprendre ce que ces changements ont comme effets sur les biographies individuelles. Cela est d’autant plus urgent que les effets de ces transformations peinent encore à être saisis par les sociologues des jeunesses du fait de leur rapidité et de leur contemporanéité. La rareté des travaux qui articulent jeunesse, générations, vie familiale et pratiques numériques en atteste.
Pourtant, les travaux en sociologie de l’adolescence, de la jeunesse et des jeunes adultes fournissent de précieux éclairages sur les nouveaux âges de la vie et sur les modalités de transitions entre chacun de ces âges, sur l’articulation entre la socialisation primaire (celle de la famille) et les socialisations secondaires (par les pairs, l’école…), ainsi que sur les relations intergénérationnelles. Les expériences de ces individus varient selon les origines sociales, le sexe et la formation, mais aussi selon leur génération. On peut également poser l’hypothèse qu’à cela s’ajoutent des variations dans leur socialisation aux technologies numériques comme dans la place prise par ces technologies dans leurs socialisations. Les technologies numériques sont donc présentes à deux titres : elles sont à la fois imposées (par l’école notamment) et conquises (leur accès est revendiqué dès les plus jeunes âges). En même temps, toute une série d’usages sont imposés par les pairs : il faut s’y confronter, et cela se présente comme un problème (à résoudre) pour les jeunes – les enjeux des réseaux sociaux sont par exemple devenus de véritables problèmes sociaux. Les places et rôles du numérique doivent donc être analysés, en les resituant à l’aide d’enquêtes empiriques.
On peut partir de l’idée selon laquelle les jeunesses seraient si travaillées par leurs acculturations aux univers numériques qu’elles seraient non seulement des générations singulières se distinguant des générations qui n’ont pas grandi avec le numérique, mais aussi entre elles – d’où l’intérêt d’une thèse comparative. Il s’agira par exemple de se demander dans quelle mesure les différenciations intergénérationnelles, lorsqu’elles concernent des générations proches dans le temps, ont quelque chose à voir avec les usages qu’elles font du numérique. Il s’agira aussi de s’interroger sur la conscience de générations et sa résistance aux inégalités intra et intergénérationnelles, notamment lorsque ces inégalités découlent des usages du numérique. Une enquête comparative basée sur des mixed methods (combinant résultats quantitatifs issus d’une enquête par questionnaire auprès d’échantillons représentatifs et entretiens approfondis) serait particulièrement riche d’enseignements.

Thèse internationale (France-Belgique)
- Université Paris Cité, CERLIS, Campus Saint Germain des Prés
- UCLouvain, CIRFASE, Louvain La Neuve