Pourquoi, au sein de la modernité occidentale, une telle attraction de la catégorie « famille » et de ses formes, malgré les critiques légitimes portées contre cette institution (notamment sa contribution aux inégalités sociales de classe et de genre) ? Parce que c’est un espace spécifique où chacun peut, idéalement, être reconnu, soutenu, soigné par un ou des proches, par un ou des autrui significatifs. Cette interrogation m’a conduit à me situer dans la perspective théorique de la «sociologie de l’individu relationnel».

Thèmes actuels de recherche
  • Le processus d’individualisation
  • la production d’un monde commun dans la sphère privée
  • les types d’attachement affectif
Principales publications
Courte biographie

Après une formation en psychologie, j’ai soutenu une thèse de troisième cycle sur l’éducation morale dans la famille et une thèse d’Etat sur « Fortune et infortune de la femme mariée ». Parallèlement, j’ai enseigné à l’Université de Nantes et de Rennes 2 avant d’être nommé à la faculté de sciences humaines et sociales- Sorbonne de l’Université Paris Descartes. Tout en poursuivant mes recherches notamment sur la famille et la vie conjugale et en publiant une série d’articles, de chapitres d’ouvrages, de livres, j’ai exercé et j’exerce des responsabilités, notamment celle de directeur du Centre de recherches sur les liens sociaux (de 2000 à 2013), et aussi celle de directeur éditorial depuis 1990, aux éditions Nathan, Armand Colin et désormais Dunod. Actuellement, professeur émérite à l’Université de Paris, je suis chargé de cours à l’Institut Catholique de Paris.

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