Après avoir travaillé en entreprise je me suis lancée en thèse pour interroger un phénomène qui me semblait affirmé partout dans les conseils donnés aux jeunes diplômés cherchant à s’insérer. L’expérience associative peut-elle pallier le « manque » d’expérience professionnelle et être prise en compte dans la sélection ? Ma recherche est soutenue par l’Apec dans le cadre d’un contrat CIFRE et par France Bénévolat.

Titre de la thèse :

Du bénévole au jeune cadre : la place des activités associatives dans le recrutement des jeunes diplômés

  • Sous la direction de Roger Sue et Olivier Schwartz
  • Soutenue le 16 octobre 2017
Résumé:

Partant de la multiplicité des conseils dispensés aux jeunes diplômés quant à la valorisation de leurs activités associatives, cette recherche interroge la place donnée à ce sujet dans le processus de recrutement et notamment les facteurs qui favorisent une prise en compte croissante des compétences qui y sont acquises. Elle s'appuie sur une enquête miroir quantitative (questionnaire en ligne) puis qualitative de 75 entretiens, auprès de jeunes diplômés de niveau Bac +5 et de recruteurs, managers, RH ou intermédiaires du recrutement. La recherche interroge l'image que les recruteurs ont de ces activités, notamment sur le potentiel de compensation des manques ressentis au travail qu'ils leur prêtent. Elle met l'accent sur les transformations à la fois des entreprises et du travail des cadres qui poussent certains recruteurs à considérer ces activités comme porteuses de compétence. Elle envisage également le candidat jeune diplômé comme un véritable acteur du recrutement, réflexif, stratège et capable de convaincre un recruteur de sa compétence.

Mots-clés:

bénévolat, insertion professionnelle, professionnalisation, activités associatives, jeunes diplômés, recrutement,  associations

Formation :
  • 2010 Master 2 Management par les compétences et Organisations, sous la direction de Gérard Reyre et Philippe Zarifian, Université de Paris Est Marne la Vallée