Née à Fukushima, élevée à Tokyo, j’ai fini ma première formation supérieure en littérature au Japon. Après avoir vécu en Angleterre, je me suis installée en France. Ayant obtenu un Master 2 Recherche en Médiation culturelle à Paris 3, je fais une recherche doctorale sur la sociabilité des haïkistes au Japon. Je suis moi-même une haïkiste amateur. Entre temps, j’ai cumulé 20 ans d’expérience en tant que traductrice ainsi que chargée d’études (KSM, CNRS, IMAP).

Titre de la thèse

LA SOCIABILITÉ DES HAÏKISTES AU JAPON : FLEXIBILITÉ ET PLURALITÉ DES LIENS HUMAINS

  • Date de l’inscription en thèse : 09-10-2013
  • Sous la direction de Bruno Péquignot
  • Soutenue le 20 novembre 2018
Projet de thèse

Le haïku est un genre poétique japonais né au XIXe siècle, constitué de 17 syllabes. De nos jours, le Japon compterait quelques millions d’amateurs et de professionnels de haïku. Ces haïkistes composent leurs poèmes afin d’exprimer leur sensibilité, mais aussi de les montrer aux autres haïkistes qui les jugent. Le haïku requiert le regard des autres, plus exactement, les haïkistes ont besoin de la reconnaissance des autres ; en conséquence, les haïkistes se regroupent. Le haïku est ainsi une activité sociale grand public au Japon. Avec quels mécanismes cette poésie courte raccorde-t-elle les uns aux autres ? Le but de ma recherche est de comprendre cette spécificité du haïku et de la dépeindre.

Thèmes de recherche

haïku, sociabilité, activité de masse, expression « brève », Japon